Réussite

Les facteurs conditionnant la réussite d’un parfum :

Un parfum est créé par un « nez », une personne ayant des capacités olfactives très développées. De nos jours les entreprises ne se contentent plus d’un seul nez, ils engagent plutôt une équipe de chimistes pour créer le parfum seules les grandes marques comme Chanel ou Yves saint Laurent ont toujours un seul et unique nez seconde par une « petite main » qui imagine les nouvelles créations. Les laboratoires possèdent des orgues a parfums ou sont conserves de petits flacons renferment les différentes fragrances et huiles essentielles. Un nez prend généralement plusieurs semaines afin de matérialiser la senteur qu’il souhaite.

De nos jours, il ne suffit plus de créer un parfum et de se contenter du bouche à oreille pour qu’il ait du succès et qu’il se vende bien. La carrière d’un parfum se dessine tout d’abord dans les nombreuses estimations commerciales et les stratégies de ventes qui précèdent sa sortie.

Pour que le produit aie du succès il faut assurer une parfaite harmonie entre les multiples facteurs qui le génèrent. Dépendamment du marché ou il est expose et de la clientèle auquel il est adresse le parfum sera minutieusement travaille pour plaire. Outre la création de la fragrance un travail de marketing doit être fournit ainsi que le design du flacon et de sa présentation (matériaux employés, boîtes et emballages).Il doit refléter la personnalité du parfumeur et incarner l’univers imaginaire que devra projeter le parfum. Comme le marché est devenu mondial, le défi est de trouver un nom prononçable dans toutes les langues des ordinateurs fonctionnent donc en permanence pour composer des noms. Dénicher la perle rare relève donc du miracle (ex : Opium et Poison de Dior noms compréhensibles des deux côtés de l’Atlantique) un nom vaut parfois des millions et la marque dépose une barrière de protection en déposant une barrière de protection (ex : Dior empêche l’emploi des mots venin, vitriole, serpent).  La campagne publicitaire est parfois aussi connue que le produit lui-même. Pour les grandes marques, elle est digne d’une production cinématographique faisant souvent appel à des stars connues qui deviendront les égéries de la marque (ex : Audrey Tautou ou Nicole Kidman) le réalisateur Jean Paul Goude a obtenu un lion d’or à Cannes pour sa publicité du parfum égoïste de Chanel. La publicité a nécessité la construction dans un désert sud-américain d’un bâtiment qui rappelle l’hôtel Carlton de Cannes. Le marché est divisé entre les parfums pour jeunes filles ou pour les femmes, pour adolescent ou homme mur, pour le jour ou pour la nuit, pour l’été ou pour l’hiver. Cette multiplication des fragrances et des clientèles s’accompagne d’une individualisation des noms et des emballages. Le nom de la marque est aussi un des piliers de la réussite d’un parfum. Il est de plus en plus courant de voir des stras endosser des parfums elles capitalisent sur leur nom pour assurer la notoriété du parfum. Un bon parfum doit donner une perception d’une excellente qualité il doit amener une certitude rareté lui conférant un aspect unique par rapport à la multitude de choix proposés sur le marché. Cette perception se basant souvent sur un prix très élevé (ex : Joy de Jean Patou qui avait comme slogan « Le parfum le plus cher au monde »)

La réussite d’un parfum peut néanmoins être temporaire et due à un phénomène de mode. D’autres par contre dureront et deviendront  légendaires (ex : N5 de Chanel qui a été créé dans les années 20’ par la célèbre demoiselle).

L’alchimie d’un parfum est donc minutieusement « conçue » par chimistes, économistes et artistes  parfaitement étudiée pour avoir du succès. Plus que de simples parfums, ils tentent de vendre du rêve, des sensations, des souvenirs mais le facteur décisif n’est autre que le choix personnel du consommateur puisqu’il déterminera si la magie opère réellement. Le parfum restera avant tout, quoi qu’il advienne, une affaire de subjectivité, car l’odorat, même fortement « guidé », ne pourra jamais totalement être conditionné.